Je suis heureux et fier de vous annoncer la publication récente d'une toute nouvelle série de vidéos qui consiste en de longues discussions entre moi-même et un invité, autour d'un sujet spécifique sur l'Aikido.
Je produis des interviews vidéos depuis 2011, et j'ai décidé dès le début de ne pas inclure mes propres interventions dans le montage afin de maintenir l'attention sur l'instructeur à qui je parle, plutôt que moi-même. Je trouve ce format très intéressant car il me permet de faire apparaître une image de l'homme ou la femme qui va bien au delà de celle du sensei à laquelle la majeure partie des pratiquants ont d'habitude accès. Ce format est également rendu nécessaire par les limitation techniques liées au fait que je conduis la plupart de mes interviews seul. Je dois donc m'occuper de la logistique, de l'image, du son, et de poser les questions, et tout ceci ne me laisse pas vraiment d'option pour me filmer moi-même. [caption id="attachment_1702" align="aligncenter" width="1050"]
Tournage de l'interview avec Peter Goldsbury à son domicile à Hiroshima.[/caption] Pourtant, il est devenu clair que ce format a parfois atteint ses limites. Par exemple, lors de mon entretien avec le professeur Peter Goldsbury, la nature de notre interaction ce jour-là fut bien plus plus proche de celui d'une discussion entre chercheurs que d'une interview. Bien que j'aie décidé de tout de même monter cette dernière comme toutes les autres, Peter m'a fait part, après publication, du fait qu'il avait été un peu déçu que j'aie décidé de couper mes interventions. Cela m'a beaucoup fait réfléchir et je me suis décidé à trouver une solution à ce problème. [caption id="attachment_3952" align="aligncenter" width="1024"]
Mori Tower à Roppongi, les quartiers généraux de YouTube au Japon.[/caption] La réponse est venue grâce à la générosité de YouTube, qui met aimablement et gratuitement ses studios de Roppongi Hills et ses techniciens à disposition de certains vidéastes dont je fais partie. J'ai donc aujourd'hui accès à plusieurs studios, ainsi qu'à une quantité impressionnante de matériel audio et vidéo. Après quelques essais plus ou moins fructueux, j'ai réussi à trouver un format qui me laisse suffisamment de place pour filmer une discussion avec trois ou quatre caméras et autant de micros. [caption id="attachment_3949" align="aligncenter" width="1024"]
Le studio pour les live de YouTube à Roppongi Hills[/caption] Cette série qui commence à peine propose d'explorer en profondeur des sujets très spécifiques. Pour être clair, elle s'adresse à un public relativement érudit sur les sujets du budo et de l'aiki. Les inserts de documents, vidéos, et photos pour illustrer le propos seront donc maintenus au minimum possible. En outre, je compte faire le minimum possible de coupes et de montage, et donc mes invités, ainsi que moi-même, travaillerons sans filet, ce qui à mon avis apportera beaucoup de mordant aux discussions par rapport au format très découpé que j'utilise habituellement. [caption id="attachment_3948" align="aligncenter" width="1024"]
Olivier Gaurin et Megumi Erard (en charge de la production ce jour-là) prenant des forces avant notre discussion au bar des studios YouTube.[/caption] Il est évident que pour que ce format fonctionne, je devrai m'en tenir à des discussions en Anglais ou en Français car mon Japonais est trop informel pour que je puisse diffuser publiquement les discussions que j'ai avec les sensei japonais. Je m'excuse par avance pour cette limitation mais honnêtement, il est très improbable qu'un enseignant japonais veuille se prêter à un format d'interview aussi libre que celui-ci et donc pour eux, ou bien lorsque je serai obligé de me déplacer, je conserverai le format initial auquel vous êtes habitués.
Playlist de la nouvelle série : « AikiTalks with Guillaume Erard »
Je vous remercie encore de votre intérêt pour mon travail. N’hésitez pas à laisser un message ci-dessous si vous avez un commentaire ou une question.
