J'ai mentionné Kobayashi Kiyohiro Sensei à plusieurs reprises dans mes articles précédents, en particulier l'influence qu'il a eue sur moi pour commencer à pratiquer le Daito-ryu aiki-jujutsu. Dans cet article, je voudrais donner plus d'informations sur lui et sur son parcours martial, car il est non seulement l'un des Daito-ryu aiki-jujutsu les plus expérimentés en activité aujourd'hui, mais il est aussi un lien vivant entre les enseignements de Daito-ryu aiki-jujutsu et ceux de l'aïkido.
Kobayashi Kiyohiro Sensei est né à Osaka le 20 mai 1942. Bien que de petite taille, il développe rapidement un vif intérêt pour le sport durant son enfance, et il pratique notamment l'athlétisme de haut niveau. Vers l'âge de douze ans, il rencontre une personne très influente dans le monde des arts martiaux, Nakamura Tenpu Sensei. Nakamura Sensei était un pratiquant de budo surtout connu comme le père du yoga japonais. Nakamura Sensei a eu une influence forte sur un certain nombre de grands instructeurs d'arts martiaux, en particulier parmi les disciples d'Ueshiba Morihei Sensei, tels que Tohei Koichi Sensei et Tada Hiroshi Sensei. Il était également lié à Hisa Takuma Sensei, qui avait reçu un menkyo kaiden en Daito-ryu aiki-jujutsu de Takeda Sokaku, et un 8e dan en aïkido de Ueshiba Morihei.
A cette époque, Nakamura Sensei donne des cours d'été de 14 jours à Osaka auxquels Kobayashi Sensei participe pendant plusieurs années. A la fin d'un des cours de Nakamura vers 1960, Hisa est invité à faire une démonstration. Au lieu d'utiliser ses propres élèves, Hisa utilise les personnes présentes. Kobayashi est très impressionné par le fait que Hisa semble capable d'enseigner à de jeunes filles inexpérimentées comment appliquer avec succès des techniques sur des hommes plus grands. Même s'il ne participe pas, Kobayashi Sensei conclut que si ces filles pouvaient le faire, alors lui aussi.
Kobayashi Kiyohiro (rangée arrière, deuxième à partir de la droite) avec Nakamura Tenpu lors d'une retraite d'été Tempukai.
En conséquence, Kobayashi Sensei se rend au Kansai Aikido Club de Hisa qui est situé au troisième étage du bâtiment Saitama à Midosuji Awajimachi, et s'inscrit comme son élève en octobre 1961. En entrant dans le dojo pour la première fois, il est surpris par l'étroitesse de la surface d'entraînement qui ne consiste que de huit tatami. Cependant, le dojo va bientôt être déplacé dans un endroit proche, et l'espace prendra jusqu'à vingt tatami.
Malgré un nom de dojo qui peut porter à confusion, ce que Hisa enseigne est ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Daito-ryu aiki-jujutsu. En effet, selon les archives du Daito-kan, Hisa est en fait le Directeur Technique du Hombu Dojo du Daito-ryu Aiki-budo, qui est sous la direction de Takeda Tokimune soke, le fils de Takeda Sokaku.
Liste des officiers du Daitokan (au 1er août 1973). Takeda Tokimune est répertorié comme Soke et Hisa Takuma comme directeur du siège du Daito-ryu Aiki-budo. [Reproduit avec la permission du blogue de Marc Trudel]
Au moment où Kobayashi Sensei rejoint le dojo, Hisa Sensei a récemment subi un accident vasculaire cérébral qui l'a laissé avec une hémiplégie. Hisa revient enseigner assez rapidement mais sa condition physique diminuée affecte grandement sa façon d'enseigner. Heureusement, Kobayashi Sensei a l'opportunité de prendre beaucoup d'ukemi pour Hisa Sensei, et cela lui a permis de comprendre certaines des subtilités de sa technique. Je crois que c'est ce qui fait la particularité de la technique de Kobayashi Sensei, dans le sens où sa technique est incroyablement subtile et détaillée, montrant qu'il a ressenti dans son propre corps les mécaniques à appliquer. C'est une sensation que j'ai eue avec seulement une poignée d'enseignants. L'une des caractéristiques déterminantes de Kobayashi Sensei est qu'il ne laisse généralement pas les visiteurs assister à ses cours. Il accueille tout le monde, même lorsqu'ils ne sont pas annoncés, mais il insiste sur le fait que pour comprendre ce qu'est le Daito-ryu, ils doivent ressentir sa technique avec leur corps plutôt que de simplement regarder.
Kobayashi Sensei estime que le nombre de séances d'entraînement proposées au Kansai Aikido Club n'est pas suffisant, il décide donc de rejoindre également le dojo du journal Asahi d'Osaka qui est sous la direction de Moriwaki Kiyoshi (森脇 潔) Sensei. Tout comme pendant les temps glorieux de la pratique sous Takeda Sokaku et Ueshiba Morihei, la plupart des employés du journal qui viennent pratiquer sont issus du bureau d'impression et du personnel de sécurité, et beaucoup d'entre eux sont très physiques, ce que Kobayashi Sensei considère comme un challenge bienvenu.
Un lien fort avec l'Aïkido
Kobayashi Kiyohiro (à gauche) et Kobayashi Hirokazu (à droite) devant le club d'aikido de Momoyama GakuinIl est indéniable que les enseignements de Hisa Sensei ont été fortement influencés par la technique d'aïkido de son premier professeur, Ueshiba Morihei Sensei, qui lui a enseigné au journal Asahi de 1934 à 1936. On peut dire que Kobayashi Sensei et ses camarades ont bénéficié du fait que Hisa était vraiment un pont vivant entre les techniques de Ueshiba Morihei Sensei et celles de Takeda Sokaku Sensei. Ce lien avec l'aïkido ne cessera de s'approfondir tout au long de la vie de Kobayashi Sensei.
En 1962, toujours désireux d'augmenter son temps de pratique, Kobayashi Sensei fonde un club de Daito-ryu aiki-jujutsu à l'Université Momoyama Gakuin, où il est étudiant. Malheureusement, la condition physique de Hisa Sensei ne lui permet pas de superviser les activités du club, et il ne trouve personne pour s'en occuper en son nom, alors il demande à Kobayashi Hirokazu Sensei, un élève de Ueshiba Morihei Sensei, de s'occuper du club et de former Kobayashi Kiyohiro Sensei.
En conséquence, le club devient un club d'aïkido affilié à la Fédération étudiante d'aïkido du Kansai, qui relève de la Fondation Aikikai. Pendant un certain temps, Kobayashi Sensei étudie le Daito-ryu avec Hisa et l'Aïkido avec Kobayashi Hirokazu. En 1965, Kobayashi Kiyohiro Sensei reçoit une lettre d'introduction de Hisa Sensei lui permettant d'aller s'entraîner sous la direction de Ueshiba Morihei Sensei pendant environ un mois à l'ancien Aikikai Hombu Dojo à Tokyo. Kobayashi Sensei profite également de son temps libre pour aller s'entraîner au Yoshinkan de Shioda Gozo Sensei à Iidabashi.
Je ne sais pas si Hisa-sensei a pensé : "Laissez une jolie fille partir en voyage", mais il a écrit des lettres d'introduction adressées à Tokimune Takeda, le soke de l'école Daito-ryu, Morihei Ueshiba-sensei de l'Aikikai , et Gozo Shioda-sensei du Yoshinkan et j'ai donc pu pratiquer dans chaque dojo avec eux. A cette époque, j'étais jeune et je pense que la pratique consistait juste à utiliser le corps de manière peu réfléchie. Cet événement est devenu un trésor pour le reste ma vie d'aïkido.
Kobayashi Kiyohiro
Je crois que c'est ce parcours très particulier qui a rendu les cours de Kobayashi Sensei si intéressants pour moi. Sachant que j'étais déjà formé à l'aïkido, Kobayashi Sensei a adapté sa terminologie d'enseignement et sa méthode d'une manière qui mette en parallèle l'aïkido que je conaissais afin de m'enseigner les spécificités du Daito-ryu aiki-jujutsu. Cela a rendu tout très clair pour moi. De plus, contrairement à de nombreux autres professeurs de Daito-ryu, Kobayashi Sensei n'a jamais critiqué l'aïkido, ni eu d'attitude condescendante envers aucun aïkidoka.
Kobayashi Kiyohiro en stage (uke : Guillaume Erard)
S'il vous plaît laissez-moi prendre le temps de vous raconter une histoire personnelle qui est liée à cela. Lors de notre mariage, ma femme et moi avions invité des groupes de pratiquants d'aïkido et de Daito-ryu, dont Miyamoto Tsuruzo Sensei du Hombu Dojo de l'Aikikai et Kobayashi Kiyohiro Sensei. Nous avons pris grand soin de placer ces deux groupes à différents endroits de la pièce car nous n'étions pas sûrs qu'ils interagiraient bien ensemble. J'étais un peu inquiet quand tout le monde est entré dans la pièce mais à mon grand soulagement, j'ai vu Kobayashi Sensei et Miyamoto Sensei échanger cordialement des cartes de visite à peine quelques minutes plus tard. Ils ont également passé beaucoup de temps à parler ensemble lors de la deuxième fête. Plus tard, Miyamoto Sensei m'a dit qu'il avait vraiment aimé rencontrer Kobayashi Sensei et qu'il était un homme très agréable et humble.
Kobayashi Kiyohiro Sensei chantant une chanson traditionnelle lors de mon mariage (2013).
Une étude auprès de nombreux enseignants
Pour ajouter à son expérience déjà considérable, Kobayashi Kiyohiro Sensei est envoyé par Hisa Sensei avec un groupe de camarades à Hokkaido pour participer à un camp d'entraînement sous la direction de Takeda Tokimune au Daito-kan à Abashiri. En chemin, il en profite pour s'entraîner pendant trois jours avec Horikawa Kodo Sensei à Engaru.
Kobayashi Kiyohiro (au centre) et ses camarades devant le Daito-kan à Abashiri (1968)
Lorsque j'ai interrogé Kobayashi Sensei sur la date, il ne s'en souvenait pas très bien, mais lors de mon étude de l'eimeiroku de la famille Takeda, j'ai été incroyablement excité de trouver le nom de Kobayashi Kiyohiro Sensei dans une entrée datée du 19 au 21 août 1968 ! Je le lui ai montré avec enthousiasme et sa réaction a été aussi simple et humble que l'homme lui-même, il a dit : « L'eimeiroku à Hokkaido ? Ont-ils écrit mon nom, vraiment ? »
Extrait du eimeiroku des Takeda montrant le nom de Kobayashi Kiyohiro. Il précise que l'entrainement a eu lieu au Daito-kan à Hokkaido en 1968.
Ceci constitue un autre aperçu merveilleux de son caractère, car bien qu'il soit l'un des pratiquants d'aïki les plus expérimentés, il est aussi l'un des professeurs les plus humbles que j'aie jamais rencontrés. Son véritable amour est pour l'aiki, pas pour le statut, et je l'ai vu suivre des cours de personnes beaucoup plus jeunes que lui, tout en leur accordant toute son attention et en essayant de saisir les détails de ce qui était montré.
Je vais dans différents dojo pour pratiquer et recevoir des conseils. C'est intéressant d'apprendre des choses et de faire de nouvelles découvertes pendant la pratique. Je suis devenu un vétéran, et maintenant je suis en mesure d'enseigner, mais ma passion brûle toujours pour continuer à progresser en Daito-ryu.
Kobayashi Kiyohiro
Un apprenant tout au long de la vie
De tous les professeurs de haut rang du Takumakai, Kobayashi Sensei est celui que j'ai vu le plus souvent assister aux stages de Chiba Tsugutaka Sensei. En fait, c'est lui qui a emmené mon sempai Olivier Gaurin rencontrer Chiba Sensei pour la première fois. Kobayashi Sensei était là lors des premiers rassemblements entre Hisa Sensei et les élèves de Nakatsu Sensei dans le dojo de Makita Kan'ichi à Komatsushima, et il y va encore aujourd'hui.
Makita Kan'ichi exécutant une technique sur Kobayashi Kiyohiro sous la direction de Hisa Takuma lors d'un stage de 2 jours au dojo de Makita de Komatsushima (19 et 20 mai 1973).
Devenir enseignant
Se sentant vieillissant, Hisa Takuma Sensei déménage d'Osaka à Tokyo pour vivre avec l'une de ses filles, et par conséquent, le Kansai Aikido Club ferme en 1968. Cela incite Kobayashi Sensei et plusieurs de ses collègues à créer leurs propres dojo. Kobayashi Sensei reçoit le titre de kyoju dairi de Hisa Takuma Sensei en 1970. Hisa Sensei le promeut ensuite au 8e dan en Daito-ryu aiki-jujutsu en 1973.
Plus tard en 1974, le centre culturel Asahi est créé à Senri Kaikan et Kobayashi Kiyohiro Sensei est invité à y enseigner par l'un des anciens élèves de Hisa Sensei, M. Yamada Saburo. À partir de ce moment, il ne cessera jamais d'enseigner, et nombre de ses propres elèves dirigent maintenant leurs propres dojo de branche.
Lorsque le Takumakai est formé en 1975, Kobayashi Sensei est nommé secrétaire général. Au moment où Hisa Takuma Sensei décède en 1980, il est clair que l'organisation est suffisamment forte et qu'elle lui survive. Le Takumakai devient une fondation générale incorporée en septembre 2016. Grâce au travail de Kobayashi Sensei et de plusieurs autres tels que le directeur Mori Hakaru Sensei, et le directeur technique Kawabe Takeshi Sensei, le Takumakai devint l'une des plus grandes organisations de Daito-ryu, avec jusqu'à 500 membres adultes et 200 enfants. Il inclut également plusieurs branches à l'étranger, et Kobayashi Sensei va souvent enseigner en dehors du Japon.
Makita Kan'ichi Sensei démontrant une technique sur Kawabe Takeshi Sensei devant Mori Hakaru Sensei et Kobayashi Kiyohiro Sensei.
Un chercheur de Daito-ryu
En plus d'être un technicien méticuleux, Kobayashi Sensei est également un historien très enthousiaste de l'aiki et un auteur prolifique. Il écrit un grand nombre d'articles et il est très impliqué dans les publications du Takumakai telles que sa newsletter et son guide du débutant. En tant que passionné d'histoire moi-même, son travail a été incroyablement précieux et inspirant.
Le Keiko Techo du Takumakai a également été traduit en anglais pour les pratiquants étrangers.
Kobayashi Sensei est conscient du fait qu'en raison de la nature très étendue du programme de Daito-ryu aiki-jujutsu, un grand nombre d'interprétations sont possibles. Par conséquent, il fait des efforts considérables pour cataloguer et transmettre ce qu'il sait aux générations suivantes. Il a publié un livre qui a été diffusé en privé parmi ses étudiants il y a quelques années.
C'est pourquoi j'ai pensé que ce serait du gâchis de garder les techniques que j'ai apprises enterrées juste pour moi. Alors, j'ai pensé que je devrais les consigner dans mes notes. J'ai aussi tendance à oublier les techniques, j'en suis désolé, donc j'ai pensé en faire un livre, mettre le tout sur le papier et le distribuer à tout le monde.
Kobayashi Kiyohiro
Ce qui rend les stages de Kobayashi Sensei très intéressants est la profondeur de ses connaissances en termes des différentes façons de faire une même technique. J'ai récemment emmené monsieur Ogawa, un éditeur du magazine Hiden Monthly à un stage avec Kobayashi Sensei. Alors que Kobayashi Sensei commençait à démontrer certaines techniques de base, Ogawa-san, qui a un sens très fin du détail m'a dit : « Il a fait deux fois la technique mais ne l'a pas montré de la même manière », ce à quoi j'ai répondu « et pourtant c'est aussi différent de la façon dont il me l'a enseignée il y a plusieurs années ! » Cela montre que Kobayashi Sensei est une véritable encyclopédie vivante de connaissances sur le Daito-ryu !
Kobayashi Sensei à Shikoku, tenant un magazine français dans lequel j'avais écrit sur lui et Chiba Sensei (septembre 2013).
Kobayashi Sensei est capable de les démontrer selon les nombreuses façons dont il a étudié avec de nombreux enseignants différents, en accordant une attention incroyable aux petits détails, ainsi qu'au but et aux principes sous-jacents.
Les grands professeurs de Daito-ryu peuvent être capables de faire des choses impressionnantes, mais la puissance ne devrait pas avoir d'importance, et la question devrait vraiment être : les filles peuvent-elles le faire ? Si les petites filles ne peuvent pas le faire aussi bien, alors ce n'est pas du budo. En ce sens, je pense que ce n'est pas du jujutsu. En tout cas, c'est dans cet esprit que je le fais maintenant.
Kobayashi Kiyohiro
Une chose qu'il partage avec les grands professeurs de Daito-ryu est que Kobayashi Sensei adapte son enseignement et ses instructions à chacun de ses élèves. Comme je l'ai déjà mentionné, les détails comptent beaucoup pour lui et il a une façon très précise de me dire quand je fais quelque chose de mal ; il s'approche, me regarde, secoue la tête d'un côté à l'autre en souriant et puis me montre à nouveau comment le faire correctement. Contrairement à de nombreux autres professeurs de Daito-ryu, Kobayashi Sensei est également très ouvert aux variations et aux interprétations, et il encourage ses élèves à expérimenter leur propre technique.
Je pense que ça devient intéressant à partir du moment ou l'on acquiert la capacité d'être inclusif. Si on fait les choses exactement comme un seul enseignant le fait, je pense qu'il y a peu de potentiel de développement. C'est à soi de peaufiner les techniques dans la gamme la plus large possible qu'on a apprise, car si on y regarde attentivement, les choses sont un peu différentes avec chaque enseignant.
Kobayashi Kiyohiro
Kobayashi Kiyohiro enseignant les détails techniques fins à Guillaume Erard et Olivier Gaurin à Tokyo (avril 2014)
Aujourd'hui proche de la soixantaine, Kobayashi Sensei est toujours aussi actif. Il enseigne régulièrement dans son dojo à Osaka et vient tous les mois à Tokyo pour enseigner au groupe Takumakai Tokyo – Saitama dans lequel j'ai débuté. Au cours des dix années que j'ai passées au Japon, je ne me souviens que d'une poignée de fois où Kobayashi Sensei n'est pas venu à Tokyo pour l'un de ces stages, et c'est uniquement lorsqu'il a dû subir une intervention chirurgicale. Peu de temps après, il est revenu enseigner. J'ai honte d'admettre que j'ai personnellement manqué beaucoup plus de ces cours, pour une raison ou une autre. Cela montre vraiment le dévouement total de Kobayashi Sensei au Daito-ryu et à ses élèves. En plus de tout cela, Kobayashi Sensei assiste également à de nombreux événements et stages tout au long de l'année.
Je suis devenu l'un des plus anciens. Je voudrais encore améliorer mon Daito-ryu aiki-jujutsu en tant que pratiquant, pas en tant que secrétaire général. Cela fait plus de quarante ans que j'ai commencé à pratiquer. Je ne suis pas doué pour ça, mais j'en profite. Je pense que c'est une pratique de toute une vie. Le plus important, je m'amuse.
Kobayashi Kiyohiro
Le lecteur régulier saura que j'ai rendu plusieurs fois hommage à Kobayashi Sensei pour son incroyable influence sur ma pratique des arts martiaux. Plus que cela, depuis que j'ai déménagé au Japon, il a été une source d'inspiration et de soutien et il m'a ouvert les yeux sur l'importance d'être un bon technicien, mais surtout une bonne personne à la fois sur et en dehors du tatami.